Il arrive le temps ou les cerisiers fassent offrande de leurs fruits exquis. On s'en délecte sans demi mesure et on ne regarde pas l'appareil qui nous mesure. En regardant cette couleur si primaire, elle me rappelle les bancs de l'école et plus particulièrement le cour de peinture. Notre jeunesse laisse l'esprit vagabonder sur une toile ou une feuille blanche. On exprime notre insouciance, notre ignorance mais aussi nos peurs et parfois nos faiblesses. Pendant toutes ses années de vie sans vie, une chose s'immisce à l'intérieur de nous. Une chose qui vas prendre une telle place et qui au fur et à mesure nous donne un tel sentiment d'avancer et de grandir. Grâce à elle, on n'oublie pas les gens que l'on rencontre et que l'on aime. Mais aussi les gens que l'on rencontre mais que l'on aime pas. En y pensant, on peut avoir des stupeurs et des tremblements car on a vécu des moments très difficiles, marquants et parfois blessant. Elle nous permet de maîtriser le passé, comme le présent et le futur. Nous sommes en perpétuel voyage c'est pour cela que l'on ne se délecte jamais de nos bagages. Nous parcourons un chemin qu'il soit droit ou semé de zigzag et d'embuche quelque soit la force de l'âge. Cette chose si précieuse nous permet de faire le bilan à chaque grande étapes de la vie. Mais il faut savoir qu'elle nous permet pas de vivre. Et quand aucun cas il faut vivre pour elle. Notre mémoire est si précieuse.
